Entre peau et souffle, siete, ocho, nueve, diez, un, dos…

Fernando Martín présente une nouvelle création, en format court, en compagnie de Coral Vados et de Peter Maschke. A découvrir samedi 16 avril à Anderlecht et samedi 23 avril aux Halles de Schaerbeek!

Coral Vados et Fernando Martín, deux artistes, deux points de vue chorégraphiques en évolution : le flamenco pour l’une, la danse contemporaine pour l’autre. Deux parcours, deux danses, qui sont ici questionnés, revisités, actualisés… De grands artistes attachés tout comme Coral et Fernando à leur culture hispanique (Luis Buñuel, Manuel de Falla, Salvador Dalí, Manuel Bénitez Carraso) inspirent l’univers scénique de cette rencontre…

« Cette pièce en collaboration avec Coral Vados, danseuse de flamenco, est d’une certaine manière un retour à Mismorigen, pièce dansée et partagée avec mon frère Julian, danseur de flamenco également. C’était en 1999, dans le cadre du festival Danse en Vol de L’L. Sur les thèmes de la fratrie et de la rencontre entre danse contemporaine et flamenco, ce duo a marqué mon parcours professionnel et personnel. Pour le développement de ce nouveau duo, j’ai revisité Mismorigen dans ma tête, en laissant effleurer librement souvenirs et moments chorégraphiques. C’est ainsi qu’entre autres est venue l’idée de travailler sur le spectre, sur le côté fantasmagorique d’une pièce du passé, d’une relation, etc. La trame et la musique de L’amour sorcier de Manuel de Falla nous sert à tisser ces liens avec le passé. La forte tension musicale de cette composition mêlée avec celles de Bach et du flamenco créent une atmosphère étrange, décomposée, aux couches dramatiques plurielles, pour une autre pièce-rencontre entre flamenco et danse contemporaine », Fernando Martín.

Chorégraphie Fernando Martín ; création & interprétation Coral Vados & Fernando Martín ; collaboration artistique & scénographie Peter Mascke ; conseils voix & interprétation dramatique Isabelle Roelandt ; musique Manuel de Falla, Enrique Morente, J.S. Bach, Juan Moneo Lara.

Cette pièce est dédiée à Iris Maschke.

Fernando Martin est accompagné par le Grand Studio.

Samedi 16 avril à 14h et à 17h; chez l’artiste Maurice Frydman, 71 rue de la Gaité à Anderlecht (dans le cadre du parcours d’artistes Itinérart).

Samedi 23 avril à 19h30; aux Halles de Schaerbeek, rue Royale St-Marie à Schaerbeek (dans le cadre du parcours-marathon La Grande Invasion de L’L aux Halles).

Fernando Martin

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De nouveaux ateliers ! Pour 50 ans et +

Première de ces ateliers à MA, Scène nationale de Montbéliard:    http://1415.mascenenationale.com/article/stage-cnergie-danse

Ces ateliers pour 50+ sont nés de l’envie d’aider ces personnes en tentant de leur apporter un souffle nouveau, en réponse aux contraintes de mobilité et aux diminutions de qualité de vie liées à l’âge, au temps qui passe…

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© Olivier Vanderaa

Le vieillissement du corps (de ses capacités physiques et mentales) entraîne divers dysfonctionnements :

  • Diminution de l’énergie vitale ;
  • Ralentissement de certaines fonctions vitales ;
  • Dégradation du système osseux et articulaire.

Par ces ateliers, Fernando Martín invite les participants à découvrir leur «corps dansant», autour de trois axes de travail :

  • UNE IMPLICATION PHYSIQUE ET DES EXERCICES ADAPTÉS ;
  • UN PARTAGE D’EXPÉRIENCE ET DE PAROLE ;
  • UN DÉVELOPPEMENT DE LA CRÉATIVITÉ PAR LE CORPS.

À travers un processus mêlant exercices physiques, prises de parole sur ses ressentis physiques suite à ces exercices et dans sa vie, discussions autour de textes choisis, et composition de mouvement dans l’espace, ces ateliers cherchent à nourrir ses participant.e.s d’une expérience multiple et résolument vivante, un essai de «reconnexion» avec ses sensations physiques, voire son «être profond».

Selon les disponibilités/envies, ces ateliers peuvent s’articuler sur des rendez-vous hebdomadaires (2h par séance, une à deux fois par semaine), mensuels (un week-end par mois, 6h par jour) ou se faire sur des périodes de 5 jours successifs, à raison de 2h par jour…

En fonction de la fréquence des séances, il est possible d’imaginer, en finalité à l’ensemble, la construction d’une sorte de performance réunissant les participant.e.s. Un aspect qu’il faut garder ouvert : tout dépend de l’endroit où les ateliers se déroulent, et surtout de l’intérêt des participant.e.s à présenter un tel «résultat d’atelier». Mais cette proposition peut être une belle motivation pour les participant.e.s, d’autant que l’atelier renferme des outils intéressants pour stimuler la créativité.

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Démarche pédagogique pour un « corps dansant » optimal

Envie de transmettre… Fort d’une expérience de plus de 20 ans, Fernando Martín propose ici une pédagogie originale et généreuse. Pour garder le plus longtemps possible un « corps dansant ».  

En conciliant différentes techniques et bases de danse (danse classique, moderne, release..) et des techniques corporelles orientales, avec leur savoir et sagesse propres (taïchi, yoga, shiatsu), ma méthode pédagogique à l’attention des danseurs est centrée avant tout sur un respect maximal de l’usage du corps, pour un développement optimal de ses capacités au service de l’expression artistique et ainsi, rester avec un « corps dansant » durant de nombreuses années.

Voici quelques aspects à développer et à partager avec les étudiants:

-Développer la force musculaire et articulaire, tout en gardant/favorisant la souplesse et la bonne utilisation du souffle (bonne oxygénation musculaire et cellulaire, renforcement du système nerveux central).

-Implanter de bonnes bases techniques en danse: rythme, poids, suspension, changements d’états physiques, étude du volume dans l’espace, notion du temps en danse et bases de composition chorégraphique.

-Eveiller le corps à l’énergie; utilisation de l’énergie pour mieux maîtriser la force musculaire, ses propres capacités et limites, la fatigue… Préventions des accidents (shiatsu, automassages…).

-Déplacement dans l’espace, seul ou en groupe.

-Conseils nutritionnels pour une pratique journalière.

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Présentation et parcours

Fernando Martín est né en 1963. Il a suivi une formation classique et moderne en Espagne et à l’école Mudra à Bruxelles. Après ses études, il est engagé par le Ballet de Barcelone, La Dart Cia de Dansa et le Teatro del Liceo. En 1989, il retourne en Belgique pour rejoindre la Cie Archipel Sud. En 1991, il se joint à la Cie Pierre Droulers et, entre 1992 et 1995, danse pour la Cie José Besprovany.

En 1996, il fonde sa propre compagnie, en tandem avec Mònica Martí Aguiar, avec qui il signera ses premières chorégraphies et ce, tout en continuant à mettre son talent au service de créateurs comme Alexander Barvoets, Eric Raeves, et Bud Blumenthal. En outre, ces dernières années, il a collaboré avec Michèle Noiret en tant qu’assistant et répétiteur sur Territoires intimes (2004) et a dansé dans Les arpenteurs (2008) de Michèle Noiret. Pour José Besprosvany, il était assistant et interprète pour 9 (2007-2008) et a dansé dans À propos de Butterfly (2009-2010).

Avec les créations Te Forras (1996) et Bubulebetó (1997), la Fuepalbar Cie s’est rapidement forgé un caractère singulier en entremêlant esprit ludique et abstraction, danses dites «populaires» ou traditionnelles et phrasée aux géométries contemporaines.

Fernando Martín poursuit ensuite seul cette exploration d’une danse de contrastes puisant tout autant dans le poétique et dans l’humour, jouant tout autant de la puissance physique que de l’intériorité.

En 1998, il signe un solo ¿Pero que dice, Tolgaz?, suivi l’année suivante par Mismorigen (1999), duo résolument ludique mené avec son frère Julián, confrontant flamenco et danse contemporaine à travers le thème des relations fraternelles (prix de la S.A.C.D. de la création chorégraphique).

Après quoi, il crée deux pièces de groupe: Ten-Sueño (2002), quatuor glissant entre théâtre et danse, douleur et désir, le tout imprégné de teintes baroques ; Mordre à travers (2004), trio dans lequel il explore plus radicalement l’abstraction de son langage, une certaine noirceur ou intensité sombre, aussi.

Retour aux duos par la suite: Drink your wine in my glass (2006), avec Sarah Piccinelli, qui rassemble toutes les spécificités de sa signature (Nomination au Prix du Théâtre et de la Danse 2006, catégorie Meilleur Spectacle de Danse) et Ensimismados (2007), une pièce d’une toute autre couleur (plus «surréaliste» frivole), en compagnie de la chanteuse-musicienne Carmen ‘La Molinera’.

Pour arriver aujourd’hui à un projet: So call me I.K. & friends, pièce entre trois volets pour cinq interprètes dont une des parties, Quadricromia en I.K., a été créée, en juin 2009, dans le cadre du Festival Danse Balsa-Marni et les deux autres volets (So call me et Le rêve parallèle & pour après) en avril 2010, au CC Jacques Franck.

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Quadricromia en I.K.

(c) Viktor Gil

Une pièce abstraite, de danse «pure» (où la chorégraphie s’est construite sans réelle intention dramatique). Autrement dit, un objet scénique avec pour seul enjeu entre ses quatre interprètes une rencontre entre quatre partitions: mouvement, espace, lumière et musique.

Pour réunir ce double quatuor, deux peintres, deux regards sur la couleur: Johannes Itten et Wassily Kandinsky; I.K. précisément. Le premier avec ses règles «objectives» (voire scientifiques) de composition. Le second avec sa curiosité poétique et «spirituelle» pour les couleurs.

À l’arrivée, une pièce dont la conduite esquisse un tracé (en quatre «mouvements» plus ou moins distincts) traversant librement l’univers et les climats du travail de Wassily Kandinsky.

Ce quatuor fait partie d’un triptyque (So call me I.K. & friends) décomposant en trois formes et trois temps le langage chorégraphique et scénique de Fernando Martín: un solo (à partir de son un goût pour les enjeux autobiographiques et «théâtraux»), le présent quatuor (explorant son appétit pour une densité/complexité chorégraphique pure) et un duo (autour de sa tendance à jouer avec des flashes parasites flirtant volontiers avec une certaine incongruité). Pour autant de pièces détachées d’une même signature chorégraphique.

Chorégraphie Fernando Martín – Interprétation Nitay Lehrer, Barthélémy Manias-Valmont, Fernando Martín, Laura Mas Sauri – Dramaturgie Olivier Hespel – Collaboration artistique à la création & scénographie Peter Maschke – Composition musicale George De Decker – Lumières Jean-Jacques Deneumoustier.
Production asbl 3 Ax/Fuepalbar Cie – Aide Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse – Soutien Charleroi/Danses – Centre chorégraphique de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Centre culturel Jacques Franck, Cie Thor, SACD (bourse captation d’un spectacle vivant).

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So call me

(c) Viktor Gil

Une pièce aux accents performatifs, où le «je» se mêle à la fiction. Un solo où mouvement, texte, image et son s’entrelacent dans un parcours articulé autour de la notion de croyances. Une notion esquissée sous différentes acceptions avec comme terreau multi-piste la démarche de Sophie Calle (certains de ses travaux, son rapport au souvenir et à la réalité, sa manière de confier la «dramaturgie» de ses travaux au hasard ou à des règles/actions imposées par d’autres)…

Ce solo fait partie d’un triptyque (So call me I.K. & friends) décomposant en trois formes et trois temps le langage chorégraphique et scénique de Fernando Martín: le présent solo (à partir de son un goût pour les enjeux autobiographiques et «théâtraux»), un quatuor (explorant son appétit pour une densité/complexité chorégraphique pure) et un duo (autour de sa tendance à jouer avec des flashes parasites flirtant volontiers avec une certaine incongruité). Pour autant de pièces détachées d’une même signature chorégraphique.

Chorégraphie Fernando Martín – Interprétation Sarah Piccinelli – Dramaturgie Olivier Hespel – Collaboration artistique à la création & scénographie Peter Maschke – Composition musicale George De Decker – Lumières Marc Lhommel.
Production 
asbl 3 Ax/Fuepalbar Cie – Aide Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse – Soutien Charleroi/Danses – Centre chorégraphique de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Centre culturel Jacques Franck, Cie Thor, SACD (bourse captation d’un spectacle vivant).

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So call me I.K. & friends – Présentation générale

Prenez l’envie de travailler à la fois sur un solo, un quatuor et un duo; chacun dans une même pièce mais de manière différente.

Prenez, ensuite, un langage chorégraphique. Observez-le attentivement et retirez-en trois grandes lignes de force: un goût pour les enjeux autobiographiques et «théâtraux», un appétit pour une densité/complexité chorégraphique «pure», une tendance à jouer avec des flashes parasites emplis d’une certaine incongruité.

Une fois ces lignes de force déterminées, développez-les chacune dans une pièce «courte» dont le nombre respectif d’ingrédients répond à l’envie de départ: solo, quatuor, duo.

Pour éviter les amalgames, veillez à prendre des épices bien distinctes pour chacune des trois recettes: quelques pincées de démarches à la Sophie Calle, un bouquet garni d’abstractions picturales d’Itten et de Kandinsky, une généreuse poignée de séquences «surréalistes» façon La Movida et autres décalages…

Laissez mijoter soigneusement jusqu’à émulation totale.

Présentez le tout à la suite, au cours d’un même dîner chorégraphique, façon régime dissocié, mais bel et bien signé Fuepalbar Cie–Fernando Martín!

Montage Souad Ouanezar

Chorégraphie Fernando Martín – Interprétation Nitay Lehrer, Barthélémy Manias-Valmont, Fernando Martín, Laura Mas Sauri – Dramaturgie Olivier Hespel – Collaboration artistique à la création & scénographie Peter Maschke – Composition musicale George De Decker – Lumières Marc Lhommel.
Production asbl 3 Ax/Fuepalbar Cie – Aide Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse – Soutien Charleroi/Danses – Centre chorégraphique de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Centre culturel Jacques Franck, Cie Thor, SACD (bourse captation d’un spectacle vivant).

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Le rêve parallèle & pour après

(c) Viktor Gil

Entre danse et théâtre, un duo au masculin pluriel, absurde et incongru. Du surréalisme «à la belge», façon espagnole!

Deux hommes, un banc, un matelas et un tas d’objets (dont un cintre, une pomme, un cigare et des talons aiguilles)… Quelques-uns des ingrédients d’un duo au masculin franchement pluriel dans lequel l’enjeu n’est pas la question qu’il soulève (quoique) mais bien les points d’interrogation qu’il sème un peu partout.

Une pièce zapping autour de l’incongru, de l’absurde et du kitsch. Une construction en forme de patchwork qui puise gestuelle, situations et atmosphères dans la culture des années 1980 et plus particulièrement dans l’énergie libertaire de La Movida, pour mieux partir ensuite vers d’autres décalages…

¿Dos locas bailando? ¡Seguro que si!

Ce duo fait partie d’un triptyque (So call me I.K. & friends) décomposant en trois formes et trois temps le langage chorégraphique et scénique de Fernando Martín: un solo (à partir de son un goût pour les enjeux autobiographiques et «théâtraux»), un quatuor (explorant son appétit pour une densité/complexité chorégraphique pure) et le présent duo (autour de sa tendance à jouer avec des flashes parasites flirtant volontiers avec une certaine incongruité). Pour autant de pièces détachées d’une même signature chorégraphique.

Chorégraphie Fernando Martín – Interprétation Barthélémy Manias-Valmont, Fernando Martín – Dramaturgie Olivier Hespel – Collaboration artistique à la création & scénographie Peter Maschke – Composition musicale George De Decker – Lumières Marc Lhommel.
Production asbl 3 Ax/Fuepalbar Cie – Aide Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse – Soutien Charleroi/Danses – Centre chorégraphique de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Centre culturel Jacques Franck, Cie Thor, SACD (bourse captation d’un spectacle vivant).

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